Formation : En France, l’enseignement de l’ostéopathie est dispensé dans des établissements dédiés, avec une durée d’études habituellement de 5 ans après le baccalauréat.

Méthode : L’ostéopathie s’appuie sur une approche globale qui estime que le corps possède une capacité naturelle à se réguler lui-même. Les mains de l’ostéopathe sont utilisées exclusivement pour évaluer et traiter les dysfonctionnements fonctionnels (articulaires, musculaires, viscéraux ou crâniens).

Les techniques utilisées sont douces et diversifiées (manipulations, mobilisations, étirements).
Le traitement de douleurs musculosquelettiques (lombalgie, cervicalgie), de troubles fonctionnels (maux de tête, troubles digestifs) ou de tensions liées au stress est fréquemment utilisé en ostéopathie.

Contexte juridique : L’ostéopathe agit de manière autonome et ne requiert aucune prescription médicale.

Technique : Recours à des massages, des exercices thérapeutiques, des mobilisations, des étirements, ainsi qu’à des dispositifs spécifiques (électrostimulation, ultrasons).

Utilisation : Surtout destinée à la rééducation après un traumatisme (fractures, entorses), une intervention chirurgicale ou pour des affections chroniques (arthrose, paralysies, troubles respiratoires).

Champ d’action : Le kinésithérapeute se concentre davantage sur la rééducation et le traitement médical, tandis que l’ostéopathe cherche à rééquilibrer l’ensemble de l’organisme.

Le travail de l’ostéopathe se fait exclusivement à l’aide de ses mains, tandis que le kinésithérapeute peut se servir d’outils ou de machines.

Prescription médicale : Un médecin prescrit fréquemment une consultation chez le kinésithérapeute, à la différence de celle chez l’ostéopathe.